NINI PICOTI

Découvrir et s'émerveiller, apprendre par l'expérience

lundi 13 décembre 2010

L'Autonomie ? pour qui ?

Les Montessoriens le savent, on nous renvoie constamment l'idée qu'un enfant doit être autonome rapidement.
Cela participe semble-t-il d'une volonté louable de voir l'enfant se débrouiller seul rapidement, d'être rassuré sur ses capacités à survivre ( héritage des temps anciens sans doute )
Aussi l'attitude encore très tenace malgré les grandes avancées de la psychologie moderne, veut que l'on sépare rapidement l'enfant de sa mère ( pas volontairement mais il s'exerce une pression sociale de croyances obsolètes ) pour le jeter dans la foule de ses semblables avec pour justification cette fameuse nécessité d'autonomie.
Ainsi il est fréquent de voir des petits de 2 mois à peine mis en crèche.
Les plus grands dès 2ans 1/2 passent en maternelle qui a l'avantage d'être gratuite.
Il leur est enlevé la possibilité d'optimiser leur développement car leur être tout entier n'est pas respecté dans ses besoins fondamentaux.
Bien sûr ils sont physiquement l'objet d'attention mais les conditions de surnombre dans lesquels ils vivent parfois 8h par jour est une des formes de maltraitance les plus sournoises et les moins reconnues qui soient.
Il n'y a qu'à placer un adulte dans des conditions similaires pour le voir sortir au bout de 2 heures étourdi et désorienté. Comment dans des locaux mal insonorisés, confrontés en permanence au groupe, sans pédagogie adéquate un enfant peut-il se sentir en sécurité ? 

L'autonomie ne vient pas du largage précoce de l'enfant dans le groupe, mais bien d'une lente préparation et maturation de l'individu dans un contexte où il va pouvoir se construire en bénéficiant d'un environnement approprié qu'il pourra absorber.
Le groupe, s'il intervient assez tôt dans la vie de l'enfant vers 2 ans 1/2, se doit d'offrir des repères stables, ordonnés ( pour citer Maria Montessori ) grâce à une ambiance préparée par des guides conscients des enjeux. 
De 2 ans 1/2 à 6ans ( selon la maturité de chaque enfant ) l'enfant travaille principalement individuellement en s'imprégnant de ce qui l'entoure. C'est à ce moment là qu'il apprend la concentration par la répétition de travaux sensoriels et sa capacité à être en paix.Il fixe les fondamentaux de son savoir en les engrammant physiquement ;si bien que ce qui serait un apprentissage douloureux une fois dépassée la période sensible, se fait naturellement sans contrainte.


Ces enfants paraissent aux yeux de beaucoup privilègies voir surprotègés. En fait l'enfant construit sa stabilité, sa force intérieure car il n'y a pas d'évaluation négative de son travail ni par conséquence de concurrence avec les autres, le rapport avec l'adulte est équanime.
Et lorsque plus tard il se retrouve confronté à des enfants moins sécures, il se trouve largement favorisé car il a appris à travailler seul, s'est construit en tant que personne.
Le rôle déterminant des parents est plus qu'évident au delà de toute pédagogie, l'attention portée à l'enfant dès les débuts de la grossesse puis les début de la vie est primordiale.Le considérer en tant que personne demande un chemin de conscience, d'entrer en résonance empathique avec ce nouvel être et ne tombe pas pour tous les parents, sous le coup de l'évidence. 
Le parent aussi doit faire le chemin vers sa nouvelle fonction et là souvent il rencontre très peu de soutien.
Pour qu'un parent puisse s'ouvrir à l'empathie, il doit vaincre ses peurs, devenir autonome aussi face à l'entourage et il doit pouvoir se faire sa propre idée de la parentalité. Pour cela il n'y a pas d'école encore mais des groupes d'entraide fleurissent afin de partager les situations difficiles.
Je rêve de voir enfin de vraies structures d'accompagnement à la parentalité ( reconnues officielles)  où la parole est libre et sans jugement, comme je l'ai vécu à la Leche League.
Réprimer l'autonomie de l'enfant en le sacrifiant au groupe est une façon de rendre le futur adulte dépendant. C'est un asservissement dont les esprits prennent conscience peu à peu. Se départir de cette souffrance faite à l'enfant du monde occidental c'est faire grandir l'humanité avec l'espoir pour tous ceux qui vivent encore dans les pays asservis, d'y prétendre bientôt.
Il y a tant à dire bien sûr tant de considérations à envisager notamment celle que beaucoup d'enfants se trouvent dans une autonomie forcée par leurs conditions de vie, et la pauvreté.Maria Montessori a démontré combien sa pédagogie était salvatrice pour les populations les plus fragiles et il est donc intolérable de voir qu'en France aucune aide financière soutien ses écoles alors qu'en Inde, dans certains pays d'Afrique, en Hollande, aux US des écoles peuvent s'ouvrir pour tous sans contradiction gouvernementale.
L'autonomie se conquiert et s'acquiert dans la sécurité, il en va de même pour l'adulte qui débute une tâche....alors laissons le temps aux enfants, c'est ce temps là qui plus tard leur permettra de savourer l'instant présent, l' "ici et maintenant" que nous,adultes avons du mal à regarder.







 


 
 

vendredi 6 août 2010

L'été au jardin

Cette année nous avons un jardin généreux en partie grâce à nos voisins qui nous ont fourni en petits plans, et puis il a des fleurs et c'est vraiment agréable.
 
Pour Isalis c'est un bonheur de le parcourir pour découvrir ces trésors colorés.













Délicieux moment de la dégustation...

L'art au naturel ou Land art

Voici une expression artistique à la portée de tous que j'aime beaucoup c'est un moyen d'ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure, de prendre le temps de voir et de d'imaginer selon sa sensibilité propre. 
J'admire vraiment le travail d'Andy Goldsworthy ( vous pouvez cliquez sur le lien du titre pour voir une vidéo )

Dans ce travail j'ai demandé aux enfants d'observer d'abord ce qui les entourait, si des formes les invitaient à la création.....
et nous avons, de cette façon, fait la connaissance avec le" vénérable" chêne qui semblait endormi ...nous l'avons réveillé avec quelques décors.
"Tu as vu comme il a un gros né ! "
Nous l'avons laissé à son rôle de gardien de la forêt pour nous consacrer à la recherche de matériaux ....
Après la cueillette des végétaux, les enfants les ont placés depuis le bord vers le centre à la manière d'un mandala et pour finir ils ont délimité les contours avec brindilles et pierres.
La forêt a généreusement gardé le secret de leur œuvre et Maxence-Swan a voulu y ajouté un personnage ...
Le lendemain le vent avait éparpillé les feuilles comme pour tracer un chemin mystérieux.... 













jeudi 22 juillet 2010

Décors pour les animations

Aujourdhui je viens de terminer un nouveau décor

principalement créé pour le spectacle d'aout : un défilé nocturne de bateaux sur le Tarn représentant les associations de Labastide-st-Pierre, suivi d'un spectacle pyrotechnique à thème sur l'eau .



Voici celui de  2010, il a pour thème le feu et c'est naturellement un oiseau de feu en liaison avec le travail mené à la médiathèque pour l'année France/Russie. Ce décor va également servir lors des animations et pour cela je vais peindre le carton en noir afin qu'il transmette toute la lumière à son maximun.
effet vitrail garanti


 Celui-ci date de l'année dernière et nous a servi de décor pour les contes de Noël ( voir article ici)


Enfin, celui qui sans doute m'a demandé le plus de temps est le "Teremok" ( petite maison en bois ) créé pour les contes Russes:
Ce décor très particulier est assez rare, la plupart des maisonnettes en bois sont beaucoup plus humbles mais il a plu par ses arabesques naturalistes et je me suis collée au dessin et découpage miniature exercice de dentellière ....

Le 2 aout j'espère pouvoir prendre des photos de l'oiseau de feu de nuit défilant sur l'eau et les faire partager ici .

vendredi 4 juin 2010

Adaptation au milieu

Un petit jeu sur la biodiversité invite les enfants à construire une bestiole avec la pâte à modeler, des piques à brochettes, des chenilles en tissus, et d'autres choses selon l'inspiration.
Le but étant de voir selon les types qu'elle est l'adaptation au milieu et la défense  face aux prédateurs.

On choisit ensuite de placer des feuilles de couleurs qui symblolisent le fond marin.
voici le spécimen de Maxence-Swan :
Sur quel fond est-il  ? Peut-il évoluer sans attirer l'attention ?
Est-il plutôt défensif ou attaquant ?
Ici l'animal se protège assez par les couleurs qu'ils arborent et les piques.
Cependant il a un point faible : sa tête
Le prédateur qui voudra l'avaler sera obliger d'envisager le bon angle d'approche...
Ici l'animal de Quentin-Mélaine est clairement un prédateur avec le dard. Il porte une carapace et la tête est protègée par des cornes.
Celui d'Isalis, semble bien peu protègé et pourtant sa couleur se rapproche du fond et il réserve une surprise
à un possible prédateur.
A chacun sa défense ........  à chacun sa chance de survivre
On peut étendre ensuite son observation au milieu naturel en prenant par exemple des insectes qui sont petits et faciles à observer.
En fait, le fait de construire soi-même l'animal permet de prendre conscience des adaptations au milieu, aux prédateurs etc...
Ce jeu peut durer assez longtemps si on le fait à plusieurs et ouvre la voie à de grandes discutions et questionnements.
Alors amusez-vous bien ! 

samedi 1 mai 2010

Méli mélo des activités

Je vous propose un petit résumé des activités des enfants .... au quotidien

        Maxence-Swan s'est attaqué au puzzle de l'Europe et recommence souvent.

                                          




 Voici la première fois que Max utilise la chaine de 100 pour compter de 10 en 10.







Quentin-Mélaine joue avec le damier de la multiplication, ouf je ne l'ai pas fait pour rien.....
mais il a déjà compris depuis longtemps comment fonctionne la multiplication disons que là c'est le plaisir de décomposer!




Isalis forme les familles d'animaux en répétant leurs noms
Suite à une réédition du volcan en terre avec la lave de bicarbonate /vinaigre qui s'écoule, Maxence-Swan a voulu le concrétiser avec la peinture à doigts.
 
Entrainement des petites mains


Lecture des billets du petit mobilier
Quentin-Mélaine a choisi lui-même la division avec les timbres qu'il voulait faire et il n'a pas choisi simple : 5234 : 9 = 592 r 6

Anne Brouillard sur les bords du Tarn

Dessiner, observer d'après nature et ce n'est pas sans les mains mais sans regarder sa feuille .....voilà qui n'est pas simple et demande une grande concentration et les résultats sont étonnants.

C'est ce que nous avons pratiqué les enfants et moi sur l'invitation de l'association " Réel " après avoir vu l'expo des illustrations et écouté la lecture des livres d'Anne Brouillard.
 Et bientôt la prochaine séance en peinture à l'oeuf suivie de l'expo des oeuvres des enfants voilà un projet qui donne envie d'écrire et d'illustrer un livre....

Voici le petit livre en cours depuis plus d'un an qui est enfin terminé...

mardi 27 avril 2010

Four solaire et autres expériences sur l'environnement

 Jour ensoleillé par excellence jour pour expériences sur l'énergie solaire et l'environnement !
Nous voilà lancés :  comment ça fonctionne ?

  Et si nous regardions la différence de chaleur entre les deux pots ?









Après avoir toucher les languettes de couleurs et papier différents,
les enfants expérimentent le climat sous cloche :
Pour cela il faut 3 thermomètres 2 verres et un bâton d'encens.
sous l'un des verres retournés on fait passer la fumer de l'encens.
Après avoir laissé  le soleil chauffé, on place les thermomètres et on  regarde les différentes températures.



 Et le plus chaud est .....?
Là où se trouve la fumée car tout comme la couleur noire absorbe plus la chaleur la fumée aussi !!! et voilà l'effet de serre à échelle réduite.



A cet inconvénient énorme il y a des applications très écologiques
comme le chauffe-eau solaire et bien sûr le four solaire.
Nous avons décider de faire cuire une pomme.


Voilà nous avons fait notre première cuisson dans notre four solaire expérimental : la pomme cuite dans son propre jus fut un délice !
Mais comme c'était très bon les enfants ont vite recommencé !
L'été s'annonce faste en petits plats mitonnées à l'étouffée sans gaspiller de l'énergie !
Pour faire vous même ce four cliquer sur le titre de l'article.
 L'utilisation de ce four doit se faire avec un adulte car la réfraction de la lumière est dangereuse pour les yeux et la peau. La température peut être également très haute donc veillez à porter des gants isolants.
Et bon appétit !!

vendredi 9 avril 2010

Ecole ou pas école ?

Petit brain storming du vendredi soir ... Dois-je mettre ou non mon fils ainé à l'école ?
Pourquoi me direz-vous puisque j'ai choisi l'ief ? si je l'ai choisie ce n'est pas par goût mais en considérant que l'école telle qu'elle est pensée et proposée actuellement n'est pas souvent adaptée aux besoins particuliers de chaque enfant : surnombre, rythme personnel non respecté, violence, manque de communication respectueuse etc....
Mais si à la maison la situation devient ingérable,les enfants ne veulent plus entendre parler d'apprentissages un peu formel que faire ? si le seul fait de dire qu'il est temps de se mettre au travail engendre colère et vexation alors c'est que l'éducateur n'est pas à la hauteur de la mission qu'il s'est donné ou que l'enfant n'a pas les mêmes besoins que ce qui lui est proposé.
Dans notre cas tout fonctionnait plutôt bien, jusqu'à il y a un mois, où mon conjoint a pris du repos.
Sa présence a complètement désorganisé les activités des enfants bien malgré lui. Les enfants ont tout lâché et pour leur demander de participer aux taches de la maison ou faire la classe c'était tout un cirque.
Nous voilà revenus à 4 la journée et le rythme est difficile à reprendre.
Quentin-Mélaine qui a 9 ans est très instable et n'arrive pas à fixer son attention sur son travail scolaire,il devient vite en colère allant jusqu'à se défouler sur les 2 plus jeunes qu'il perçoit comme la cause de son manque d'attention.
J'essaie de lui proposer des exercices de concentration mais au final soit nous passons notre temps à cela, soit je finis pas m'emporter avec le cœur serré dans l'écho de ce que j'ai pu vivre enfant...et je n'ai pas encore mis le doigt dessus précisément même si je sais que mes parents étaient très impatients envers moi.
Ma formatrice Montessori m'a toujours dit que le fait de casser les habitudes peut vraiment déstabiliser un enfant mais j'en viens à penser qu'il a besoin d'autre chose et en particulier de travailler en groupe avec des enfants de son âge. Maria Montessori décrit cette évolution de l'enfant à partir 7 ans environ selon la maturité de chacun.
 
 Nos trois gais lurons

Mais dans notre cas d'ief c'est difficile. Une solution s'est mise au jour pour cette fin d'année, celle d'inscrire régulièrement mon fils au claé. C'est un moment où il aura le loisir de rencontrer les autres pour faire des ateliers sans moi avec d'autres adultes contrairement aux rencontres nonsco ( que nous pratiquons peu car assez éloignée ) où je suis présente.
Et moi je me consacrerai un peu mieux à Maxence-Swan et Isalis quit sont souvent très entrainés par leur grand frère, et dont je m'occupe finalement moins que de l'ainée.

Pour finir je pense aussi que je ne suis pas en mesure d'être toujours tout à la fois : la mère, l'éduc, le médecin,
la femme, l'hotesse, la femme de ménage, la manager, l'organisatrice, l'animatrice,l'amie, la yogiste et je ne sais qui encore! Sans compter que pour sortir de mon "trou" et rencontrer des adultes je me suis investie dans l'asso de la médiathèque ou je fais certaines choses en dépassant mes capacités de résistances et de temps au détriment de ma vie personnelle.
Tout cela étant dit, mentalisé, il me reste à l'intégrer, le digérer afin de modifier mes comportements qui au fil du temps deviennent anxiogène pour mes enfants et moi .....
Laissons infuser demain est un autre jour, de nouvelles portes s'ouvrent dans la conscience toujours plus éclairante ....merci Solange.

                                            Isalis a découvert les barettes !!!

dimanche 14 mars 2010

Montessori et le yoga : 2 activités complémentaires

La discussion autour des problèmes des enfants à  l'école amène très souvent à des conclusions de problèmes de concentrations dû principalement au fait que les enfants restent des heures assis à devoir écouter.
Non seulement la posture des jambes pendantes n'ai pas propice à la concentration mais en plus la durée de la posture est pour la plupart difficile, surtout pour les garçons.

La neurologue fonctionnelle Régine Zékri-Hurstell décrit qu'il faudrait au minimum que les pieds reposent sur un petit banc relevant un peu les genoux.

En travaillant avec Montessori bien sur le problème se pose beaucoup moins.  Les enfants effectuent des déplacements pendant leurs activités, alternent leur travail avec des manipulations plus sensorielles et surtout peuvent travailler par terre dans la position qu'ils désirent.

Il arrive toutefois que certains enfants aient du mal à s'asseoir sur une chaise pour écrire ou pour simplement démarrer un travail. Une préparation pour eux s'avère nécessaire et elle passe par un travail physique.

Les expériences avec les enfants débutant l'écriture montrent qu'il est nécessaire de varier les supports et surtout leur taille pour permettre aux jeunes apprentis de produire des mouvements amples.
Tableau veleda ou à craie, écriture au sol, dans du sable etc...
 On amène ainsi une prise de confiance dans la gestuelle qui pourra s'affiner au fil du temps sur des supports requérants plus de maitrise en motricité fine.
Dès cet instant la posture dite en tailleur ou lotus permet un ancrage plus fort à l'activité.
Le yoga permet de ramener l'enfant à son corps et l'aide à se concentrer sur une activité.

Mon fils ainé est très tonique, plutôt de type chasseur/cueilleur gambadant partout. L'amener à s'asseoir n'a pas toujours été simple. Nous avons commencé sur les conseils d'une amie à faire tous ensemble  des mimes de pantins du plus rigide, comme un robot, au plus mou en tissus.
Ce petit temps avant la classe permettait un étirement des membres et leurs relaxations qui produisaient un effet calmant.
Les enfants pouvaient entamer une activité en vie pratique ou sensoriel qui les concentraient tout à fait.
Cependant en grandissant les besoins évoluent j'ai commencé à proposer du yoga de posture avant de travaille, ou des séances d'anglais jouant avec le corps pour les amener à la concentration.
(http://www.supersimplesongs.com/)
Aujourd'hui, il y a une nette amélioration de leur concentration et si par moment ils dévient beaucoup de leurs activités, le petit travail de fixation d'un point dans un cercle avec le palming ( on pose les mains sur les yeux fermés en visualisant le cercle avec le point )  ramène à plus d'intériorité.
Il y a un vrai bénéfice à cette pratique surtout à l'école où il est possible d'adapter le yoga au lieu comme le fait l'équipe de Micheline Fack  dans le RYE : http://www.rye-france.fr/
Le yoga permet aussi à celui qui guide la séance de se ressourcer de reprendre un temps pour gérer ses tensions et quand on voit le nombre d'enfants à gérer par classe on peut penser que ce serait salvateur.

A l'heure où certains remettent en cause la maternelle pour faire quelques économies, où l'on enlève la possibilité aux maitres de recevoir une formation de base, on se rend compte qu'il y aurait tant de choses à faire pour améliorer le système éducatif, approfondir des notions d'humanisme pour mieux vivre ensemble en se respectant sans se dominer.
De Montessori au yoga, du yoga à l'école il n'y a qu'un pas ....et pourtant il faut encore le franchir.

                                                  photo du site Educ Yoga en Guadeloupe