NINI PICOTI

Découvrir et s'émerveiller, apprendre par l'expérience

dimanche 21 décembre 2014

Les petites mains préparent Noël :Atelier terre paille

Décembre a vu les enfants s'élancer dans divers ateliers créatifs entre confection des cadeaux maison et les décors, voici un patouillage de terre / paille qui a été très apprécié

L'idée de départ était de créer des abris de berger et une crèche








Découpage des briquettes et formation des sols pour les abris
Murs découpés entourant les poteaux
Isalis ne gardera finalement que trois poteaux

















Mise en place des briques




Les abris de bergers se terminent


Les bases de la crèche sont finies

Et tout cela en attendant le jour de Noël!!




jeudi 10 mars 2011

Pour 2011: Epanoui'sens !



Wouaip ! mieux vaut tard que jamais ! j'ai été un peu dépassée.
Il s'en est passé des choses si je fais un petit récap.
Les garçons ont passé l'été chez Papi et Mami, après notre séjour thermal  pluvieux  à la Bourboule.
Quel calme et quel vide aussi ! 
La rentrée a été des plus mouvementée, entre maladie et panne de voiture, nous n'avons finalement pas déménager. 
Quentin-Mélaine s'est retrouvé à l'école du village avec quelques appréhensions et l'idée que si cela n'allait pas nous pourrions revoir nos projets.Finalement il était plutôt content d'être avec des enfants qu'il connaissait par ailleurs.


Nous avons participé en famille à une expo de peintures amateurs qui a beaucoup motivée les enfants : ils ont été très fiers de montrer leurs productions.Ils étaient les seules aussi jeunes à le faire. Et la rencontre avec d'autres peintres les a enthousiasmés et moi aussi.
Voici quelques photos du vernissage.


Les miennes
Paysage de Maxence-Swan


Les bouquets de Quentin-Mélaine

 
Totem de Max
En décembre notre traditionnel conte de Noël c'est fait en faveur du Téléthon nous nous sommes vraiment amusés et je trouve que notre équipe s'est bien rôdée :








Après un noël en famille, en janvier Quentin-Mélaine a eu  10 ans et Maxence-Swan, 7 ans en février. C'est pour Max la première année officielle d'instruction en famille; J'ai découvert après une stagnation dans son évolution qu'il ne voyait rien de l'oeil droit, Gloups !
Maintenant qu'il sait ce qui ne va pas il est dans l'attente d'une amélioration. Du coup nous sommes repartis vers une lecture avec une police plus grosse. Mais il se fatigue vite.

Concerant mes projets d'asso, entrepris il y a déjà quelques mois, le démarchage est 
encore lourd mais les contacts commencent à se révéler intéressants. 
http://epanouisens.montessori.over-blog.com/
Il semble que cela s'annonce bien pour la rentrée de septembre.
En  attendant nous jouons à la course administrative et aux subventions en particulier !
J'espère pouvoir embarquer quelques bénévoles dans mon aventure pour palier à mes lacunes administratives cela dit c'est comme le reste, cela s'apprend au fur et à mesure.
Hier nous avons reçu notre premier invité de 3 ans avec sa maman. Isalis était très contente d'avoir quelqu'un pour travailler avec elle.
La maman était très contente de pouvoir trouver un cours Montessori sans se ruiner et pense revenir avec une de ses amies et son fils!

En attendant n'hésitez pas à me donner votre avis sur le contenu du blog d'Epanoui'sens afin qu'il soit amélioré.
Il y a derrière tout cela un projet de travail social avec la mairie de Labastide-St-Pierre, au moins concernant l'alphabétisation des adultes en grande demande sur notre ville.
Croisons les doigts !















 


lundi 13 décembre 2010

L'Autonomie ? pour qui ?

Les Montessoriens le savent, on nous renvoie constamment l'idée qu'un enfant doit être autonome rapidement.
Cela participe semble-t-il d'une volonté louable de voir l'enfant se débrouiller seul rapidement, d'être rassuré sur ses capacités à survivre ( héritage des temps anciens sans doute )
Aussi l'attitude encore très tenace malgré les grandes avancées de la psychologie moderne, veut que l'on sépare rapidement l'enfant de sa mère ( pas volontairement mais il s'exerce une pression sociale de croyances obsolètes ) pour le jeter dans la foule de ses semblables avec pour justification cette fameuse nécessité d'autonomie.
Ainsi il est fréquent de voir des petits de 2 mois à peine mis en crèche.
Les plus grands dès 2ans 1/2 passent en maternelle qui a l'avantage d'être gratuite.
Il leur est enlevé la possibilité d'optimiser leur développement car leur être tout entier n'est pas respecté dans ses besoins fondamentaux.
Bien sûr ils sont physiquement l'objet d'attention mais les conditions de surnombre dans lesquels ils vivent parfois 8h par jour est une des formes de maltraitance les plus sournoises et les moins reconnues qui soient.
Il n'y a qu'à placer un adulte dans des conditions similaires pour le voir sortir au bout de 2 heures étourdi et désorienté. Comment dans des locaux mal insonorisés, confrontés en permanence au groupe, sans pédagogie adéquate un enfant peut-il se sentir en sécurité ? 

L'autonomie ne vient pas du largage précoce de l'enfant dans le groupe, mais bien d'une lente préparation et maturation de l'individu dans un contexte où il va pouvoir se construire en bénéficiant d'un environnement approprié qu'il pourra absorber.
Le groupe, s'il intervient assez tôt dans la vie de l'enfant vers 2 ans 1/2, se doit d'offrir des repères stables, ordonnés ( pour citer Maria Montessori ) grâce à une ambiance préparée par des guides conscients des enjeux. 
De 2 ans 1/2 à 6ans ( selon la maturité de chaque enfant ) l'enfant travaille principalement individuellement en s'imprégnant de ce qui l'entoure. C'est à ce moment là qu'il apprend la concentration par la répétition de travaux sensoriels et sa capacité à être en paix.Il fixe les fondamentaux de son savoir en les engrammant physiquement ;si bien que ce qui serait un apprentissage douloureux une fois dépassée la période sensible, se fait naturellement sans contrainte.


Ces enfants paraissent aux yeux de beaucoup privilègies voir surprotègés. En fait l'enfant construit sa stabilité, sa force intérieure car il n'y a pas d'évaluation négative de son travail ni par conséquence de concurrence avec les autres, le rapport avec l'adulte est équanime.
Et lorsque plus tard il se retrouve confronté à des enfants moins sécures, il se trouve largement favorisé car il a appris à travailler seul, s'est construit en tant que personne.
Le rôle déterminant des parents est plus qu'évident au delà de toute pédagogie, l'attention portée à l'enfant dès les débuts de la grossesse puis les début de la vie est primordiale.Le considérer en tant que personne demande un chemin de conscience, d'entrer en résonance empathique avec ce nouvel être et ne tombe pas pour tous les parents, sous le coup de l'évidence. 
Le parent aussi doit faire le chemin vers sa nouvelle fonction et là souvent il rencontre très peu de soutien.
Pour qu'un parent puisse s'ouvrir à l'empathie, il doit vaincre ses peurs, devenir autonome aussi face à l'entourage et il doit pouvoir se faire sa propre idée de la parentalité. Pour cela il n'y a pas d'école encore mais des groupes d'entraide fleurissent afin de partager les situations difficiles.
Je rêve de voir enfin de vraies structures d'accompagnement à la parentalité ( reconnues officielles)  où la parole est libre et sans jugement, comme je l'ai vécu à la Leche League.
Réprimer l'autonomie de l'enfant en le sacrifiant au groupe est une façon de rendre le futur adulte dépendant. C'est un asservissement dont les esprits prennent conscience peu à peu. Se départir de cette souffrance faite à l'enfant du monde occidental c'est faire grandir l'humanité avec l'espoir pour tous ceux qui vivent encore dans les pays asservis, d'y prétendre bientôt.
Il y a tant à dire bien sûr tant de considérations à envisager notamment celle que beaucoup d'enfants se trouvent dans une autonomie forcée par leurs conditions de vie, et la pauvreté.Maria Montessori a démontré combien sa pédagogie était salvatrice pour les populations les plus fragiles et il est donc intolérable de voir qu'en France aucune aide financière soutien ses écoles alors qu'en Inde, dans certains pays d'Afrique, en Hollande, aux US des écoles peuvent s'ouvrir pour tous sans contradiction gouvernementale.
L'autonomie se conquiert et s'acquiert dans la sécurité, il en va de même pour l'adulte qui débute une tâche....alors laissons le temps aux enfants, c'est ce temps là qui plus tard leur permettra de savourer l'instant présent, l' "ici et maintenant" que nous,adultes avons du mal à regarder.







 


 
 

vendredi 6 août 2010

L'été au jardin

Cette année nous avons un jardin généreux en partie grâce à nos voisins qui nous ont fourni en petits plans, et puis il a des fleurs et c'est vraiment agréable.
 
Pour Isalis c'est un bonheur de le parcourir pour découvrir ces trésors colorés.













Délicieux moment de la dégustation...

L'art au naturel ou Land art

Voici une expression artistique à la portée de tous que j'aime beaucoup c'est un moyen d'ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure, de prendre le temps de voir et de d'imaginer selon sa sensibilité propre. 
J'admire vraiment le travail d'Andy Goldsworthy ( vous pouvez cliquez sur le lien du titre pour voir une vidéo )

Dans ce travail j'ai demandé aux enfants d'observer d'abord ce qui les entourait, si des formes les invitaient à la création.....
et nous avons, de cette façon, fait la connaissance avec le" vénérable" chêne qui semblait endormi ...nous l'avons réveillé avec quelques décors.
"Tu as vu comme il a un gros né ! "
Nous l'avons laissé à son rôle de gardien de la forêt pour nous consacrer à la recherche de matériaux ....
Après la cueillette des végétaux, les enfants les ont placés depuis le bord vers le centre à la manière d'un mandala et pour finir ils ont délimité les contours avec brindilles et pierres.
La forêt a généreusement gardé le secret de leur œuvre et Maxence-Swan a voulu y ajouté un personnage ...
Le lendemain le vent avait éparpillé les feuilles comme pour tracer un chemin mystérieux.... 













jeudi 22 juillet 2010

Décors pour les animations

Aujourdhui je viens de terminer un nouveau décor

principalement créé pour le spectacle d'aout : un défilé nocturne de bateaux sur le Tarn représentant les associations de Labastide-st-Pierre, suivi d'un spectacle pyrotechnique à thème sur l'eau .



Voici celui de  2010, il a pour thème le feu et c'est naturellement un oiseau de feu en liaison avec le travail mené à la médiathèque pour l'année France/Russie. Ce décor va également servir lors des animations et pour cela je vais peindre le carton en noir afin qu'il transmette toute la lumière à son maximun.
effet vitrail garanti


 Celui-ci date de l'année dernière et nous a servi de décor pour les contes de Noël ( voir article ici)


Enfin, celui qui sans doute m'a demandé le plus de temps est le "Teremok" ( petite maison en bois ) créé pour les contes Russes:
Ce décor très particulier est assez rare, la plupart des maisonnettes en bois sont beaucoup plus humbles mais il a plu par ses arabesques naturalistes et je me suis collée au dessin et découpage miniature exercice de dentellière ....

Le 2 aout j'espère pouvoir prendre des photos de l'oiseau de feu de nuit défilant sur l'eau et les faire partager ici .

vendredi 4 juin 2010

Adaptation au milieu

Un petit jeu sur la biodiversité invite les enfants à construire une bestiole avec la pâte à modeler, des piques à brochettes, des chenilles en tissus, et d'autres choses selon l'inspiration.
Le but étant de voir selon les types qu'elle est l'adaptation au milieu et la défense  face aux prédateurs.

On choisit ensuite de placer des feuilles de couleurs qui symblolisent le fond marin.
voici le spécimen de Maxence-Swan :
Sur quel fond est-il  ? Peut-il évoluer sans attirer l'attention ?
Est-il plutôt défensif ou attaquant ?
Ici l'animal se protège assez par les couleurs qu'ils arborent et les piques.
Cependant il a un point faible : sa tête
Le prédateur qui voudra l'avaler sera obliger d'envisager le bon angle d'approche...
Ici l'animal de Quentin-Mélaine est clairement un prédateur avec le dard. Il porte une carapace et la tête est protègée par des cornes.
Celui d'Isalis, semble bien peu protègé et pourtant sa couleur se rapproche du fond et il réserve une surprise
à un possible prédateur.
A chacun sa défense ........  à chacun sa chance de survivre
On peut étendre ensuite son observation au milieu naturel en prenant par exemple des insectes qui sont petits et faciles à observer.
En fait, le fait de construire soi-même l'animal permet de prendre conscience des adaptations au milieu, aux prédateurs etc...
Ce jeu peut durer assez longtemps si on le fait à plusieurs et ouvre la voie à de grandes discutions et questionnements.
Alors amusez-vous bien !